Retours de chantiers

18 au 20 octobre 2024 - Bichonnages en Vercors Diois: Cabanes du Chateau et du Pison

Parce qu'un ChiFouRmi ne se refuse jamais, voici la chronique de Sasha ! 
C'est une sale histoire de férus de montagne, de sport et de ramonage qui débute ce vendredi 18 octobre 2024. Enfin, je dis férus de montagne et de sports, mais l'activité principale de ces 48 dernières heures, a essentiellement consisté à manger et prendre l'apéro, de préférence sur un banc gruminé, avec un pantalon de rando un peu passé et une polaire années 80's.
Car oui, l'apéro chez les Tousàpoêles se déguste à plusieurs. Minimum 22, la plupart du temps 25/30 ! Ah ?! On vous a pas dit? On bichonne des cabanes, oui, mais dans lesquelles on pourra après se faire des week-ends entre copaines, bien à l'aise au coin du feu. 
Rénover pour autrui, pour le plaisir de se balader en nature, pour faire perdurer une pratique montagnarde, très peu pour nous ! Nous on veut du chill! Du très très chill !
On bichonne, on rafistole, on peaufine! Le cœur à l'ouvrage et l'ouvrage dans la main!

Car oui, la nature, on en prend soin chez TousàPoêles. Et on soigne son empreinte carbone ! 
Des aller-retours pour aller chercher les courses qui ressemblent furieusement à un départ de trail : clé de portage et mini-shorts obligatoires...
Des fruits et légumes de saison bio. Oui, on mange tout, même les épluchures ! Faut pas gâcher !
Et puis un émerveillement permanent devant le grand travail de mère nature. "Oh le joli escargot" "Oh, les jolies couleurs de l'automne!", "Oh la belle tête de chamois empaillée!"
Et puis de l'autre côté... le revers de la médaille... la question qui fâche ! Combien de kilomètres a bien pu faire ce pick-up pour arriver jusqu'à nous? Et avec lui, son émérite et très admiré conducteur, Oscar?
On en parle d'Oscar?! Celui qui nous délivre avec bienveillance le précieux historique de l'association depuis ses débuts, des contrées reculées des Baronnies hautes alpiennes jusqu'à l'atelier mycologique improvisé du samedi midi. Toujours de bonnes idées!
 
Et des idées chez les TAP, on en a de belles!
Top des 10 des comportements étranges assumés rencontrés ce WE !


10. Draguer des sources! 
Quand la passion pour la nature se transforme en désir charnel pour le grand tout!

9.Se faire passer pour Valérie Damido, esprit dromois! Comment on pourrait aménager l'espace pour qu'il soit accueillant pour 2 trouples ? 2 espaces de couchage pour 2 personnes et demi, pardi !

8. Fabriquer un plan de découpe et confondre l'établi avec une chèvre, on a inventé la double chèvre qu'ils disaient..

7.Prononcer de manière répétée "c'est celui qui dit qui fait!" Une manière régressive de créer du lien avec ses camarades ?!

6. Souffler dans un poêle, en écoutant d'une oreille la dalle en béton. Souffler tellement fort que le couvercle en fonte se soulève, sisi promis!

5. Chanter, chanter, chanter! A tue tête, à toute heure. Des chansons que toute le monde connaît, enfin presque. Chanter en marchant, en se lavant les dents, en faisant la vaisselle. Chanter à deux, à cinq, à dix, à plusieurs voix, avec ou sans choeur !

4. Imaginer entre minuit et une heure du matin, les activités d'une potentielle confrérie de cacahuète. Un savant mélange entre des recettes de cuisine et un projet de trésorerie associative. C'est que les recettes ne sont pas toujours celles que l'on croit. Parfois on les cuisine au persil-coriandre, et parfois c'est de l'oseille qui se fait couper en quatre!

3. Parler de la gruminette ! Le jour, la nuit, dans son sommeil.. Idéaliser la mission divine, porter aux nues les conducteur.ices de tronçonneuse, pour finalement se rendre compte que ça pue l'essence, ça pique les yeux, ça fait mal aux bras, ça fait du bruit, mais c'est beauuuuuuuu...

2. Faire des ChiFouRmi, oui vous avez bien entendu, j'ai di Four!? Pourquoi? Hein? Quoi? On a pas compris, mais on y va quand même ! C'est cool ! Et c'est quoi au fait? Ah oui, un outil rapide et efficace pour prendre des décisions autocratiques collectivement. Bon, le temps d'expliquer les règles et de compter les points, il est déjà l'heure de l'apéro!

1.Prendre une goélette pour faire 500m de dénivelé. Oups, 10 virages et 3 changements de conducteur.ices ronchonnables plus loin, la machine low tech sera laissée sur le bas-côté. Oui, mais on rêve au moins nous!
(A quand un avenir sans pétrole? murmurent les membres de l'association dans le chemin forestier qui mène à la cabane du Pison)

Autres mots & expressions, en vrac, entendus pendant le week-end :

"Pour mettre le moteur en route, il faut me donner de l'avoine"
"J'ai cru voir un GRUMINet"
"Joël arrivera-t-il en haut?"
"Tiens, on a encore la même chanson dans la tête!?"
"Est-ce qu'on aura assez de vin?"
"Le tancar-poêle deviendra un produit d'appel !"
"Mais qu'est ce qu'une bûche finalement? Et un bûcher?"
"L'important, c'est la substantifique moelle!"
"Toutes les méthodes sont bonnes!"
"C'est les JO Paralim-poêles!"
"Au Pison, j'ai un projet de création bourgeoise sur 2 niveaux avec une bow window"
"A TousàPoêles, on ne refuse jamais un ChiFouRmi!"
"On a redécouvert une source de jouvence, de là à rajeunir, il n'y a qu'un pas!"
"Mettre des angles droits là où il n'y en a pas"

Bref... à défaut d'être plus Terre à Terre, soyons plus Mars à Mars !
Sasha

Voyage en Cabanie - mai 2024 à Chercheliot

J’avais fait les comptes après une traversée des Pyrénées, au total 19 cabanes m’ont abrité
le long du GR10 : je leur dois une fière chandelle, des émotions, des beaux souvenirs.
Je continue toujours à fréquenter les cabanes libres, pourtant, il reste toujours un brin de
suspense avant de les atteindre : existe-t-elle toujours ? ai-je la bonne localisation ?
 est-elle shlag ou bichonnée ??
On m’a fait connaître l’asso Tous à Poêle de manière archi-classique : « oui, des potes en
Belledonne m’ont parlé des cabanes rénovées par l’asso ».
J’ai connu la création de l’antenne Vercors-Diois de manière archi-classique : « j’me suis
inscrit à la newsletter de Tous à Poêle ».
J’avais trouvé le cadre anarchique pour participer à l’entretien de ces lieux précieux de nos
forêts !
Samedi 18 mai 2024, vers 18h. Une marche d’approche depuis les ruines du château de
Menée me mena à bonne cabane. Le 1 er chantier de l’antenne locale battait son plein, au
terme de ce 2 nd jour on m’a mis rapidement au fait « y’a plus que les finitions ! ».
Les humains qui s’activent au milieu de cette forêt du Sapet sont certainement épiés par un
loup ou des sangliers, mais ça ne les empêche pas d’être très accueillants et organisés :
coinche ici, Petit bac là, préparation de repas, la première soirée fut au top.
Jusqu’au lundi midi, je me suis attelé au bardage intérieur du toit depuis l’étage, et à la
fabrication d’étagères soignées pour le rez-de-chaussée : la prévention contre le chapardage
des loirs était enclenchée !
Bien entendu, la cabane de Chercheliot-chercheloir a été inaugurée par un feu de poêle
cheminée, une chanson unique aux paroles créées sur l’air de Clémence (d’Anne Sylvestre),
des chants accompagnés par Coline et moi (clarinette et violon).
Ami.es de marche et de bivouac, venez à Chercheliot !
L.

12 au 14 mai 2023 - Rando cabanes en Beaumont et pays de Corps

7 participants

L’annonce du temps pourri sur ces 3 jours a dégonflé la troupe attendue et obligé à quelques aménagements dans le déroulement de la randonnée. Pas de bivouac sous les étoiles, mais une première nuit à la cabane de Boustigues (toujours aussi chou, si ce n’est l’enfumage du poêle) et la seconde au sanctuaire de la Salette (altitude 1769m), où contre une abordable contribution, le pèlerin peut y être accueilli en dortoir, gîte ou chambre de charme. Nous y avons côtoyé groupes de jeunes en retraite, familles venues cimenter leur union spirituelle, couples rendant grâce au ciel de les avoir unit. La Salette est le premier accueil touristique du département de l’Isère (300 000 pélerins par an). Sa fréquentation est internationale, la Pologne tenant la tête. On y bénit une fois l’an les motards qui viennent nombreux. Aucune révélation n’est à regretter dans notre équipe. N’étant pas réunis pour rendre hommages à l’au-delà mais plus prosaïquement aux cabanes libres, nous avons rendu visite après Boustigues, à Cumina, Clos de l’Alpe et Bois du Ser. Avec Bernard élu de St Michel et Claude maire de Côte de Corps nous avons pris la mesure de l’œuvre à accomplir pour ces deux dernières qui vont être l’objet d’un premier chantier fin mai.
Quant aux dites mesures, Adam dont c’était l’arrivée à Tous à Poêle, les a prises dans les cabanes grâce à son télémètre Laser (Bosch GLM 50), que j’en veux un pour mon anniversaire.
Quant au temps pourri, il le fut. Zéro promeneur salué en chemin, mais chacun a pu vérifier l’état de son équipement avant l’été et prendre les résolutions en conséquence. S’il le fallait nous avons confirmé que randonner par temps de pluie et brouillard n’était pas à dédaigner dés lors que la nuit est à l’abri au chaud, les vêtements remis au matin secs, les menus reconstituants et qu’une (au moins) rasade de Génépi ou Chartreuse agrémente les causeries de soirée.

Prochain épisode du dimanche 21 au lundi 29 mai  avec au menu : finitions aux cabanes Lou Pi, Cumina et Boustigues et lancement rénovation des cabanes Clos de l’Alpe et Bois du Ser.

28 avril au 1er mai 2023 - 2e chantier à la Chapelle St-Sauveur

Reconstruction et réhabilitation de la chapelle en cabane libre

12 participants

Les pins sylvestres (pinus sylvestris), pins noirs d’Autriche (pinus nigra), sapins pectinés (abies alba), épicéas (picea abies), tout le petit peuple des résineux ayant collaboré à l’entreprise, une large allée forestière a été ouverte reliant le parking accessible aux véhicules de brousse à la Chapelle St Sauveur. Indispensable piste qui permettra au tracteur de livrer chaux et sable pour la reconstruction. Comme il y avait du monde et du beau linge de travail, deux autres ateliers ont trouvé preneurs :
* Un « impluvium » a été installé. Pour cela 72 m² de bâche à serre, étalés et calés dans la pente, formant goulet dans son bas, collecteront l’eau de pluie. Un aqueduc creusé à la tronçonneuse dans un tronc par Romain notre virtuose en la matière, relie la bâche collectrice à une cuve de 1000L. Et c’est ainsi qu’eau il y aura pour le mariage en mortier de la chaux et du sable.
* Les abords de la Chapelle ont bénéficié du retrait des genêts invasifs. Son enceinte a appréciée l’expulsion des sorbiers en résidence et le dégagement des pierres tombées, celles-ci devant rejoindre ultérieurement leurs murs d’origine.

Prochain épisode du vendredi 6 au lundi 9 octobre avec au menu : consolidation des rives de façades, déblaiement intérieur (enfin savoir si dalle présente ou pas), pose des premières pierres, réouverture accès pédestres, quête de l’ancienne carrière de tuf, plantations d’arbres à ombre et autres amandiers…

29 avril au 1er mai - 1er chantier à la chapelle St-Sauveur

Tous à Poêle a son siège social à Eourres, aux confins du Parc régional des Baronnies Provençales, un pas de plus et vous voilà dans les Monges, voire un peu au-delà dans le Haut Verdon. Le recensement des cabanes ou refuges libres proches d’Eourres ramenant sac vide, il fallut faire preuve d’imagination et oser une aventure au long cours : un tour en Méouge ponctué d’hébergements libres et insolites.

La première pièce du montage fut le Jas Girard, ancienne cabane en pierres sèches ruinée, royaume des pivoines sauvages en juin, reconstruite pour partie et aménagée pour accueillir en mode trappeur 4-5 randonneurs.
Ce chantier touchant à sa fin (dernier rendez-vous en octobre pour achever la couverture en chaume de genêts), il fallait la relève. Cela aurait pu être, cela sera, le vieux bus des années 70, au bord du chemin du soleil, grande escapade Vttiste, monté on ne sait comment à ces hauteurs livrées aux loups par des bûcherons italiens.
Projet mis en attente le temps de régler quelques questions foncières préalables, c’est la Chapelle St Sauveur, cadastrée sur la commune de Barret-sur-Méouge qui fut retenue comme deuxième site de notre Tour en Méouge. Cette chapelle en des temps reculés accueillait les processions venues implorées que tombe la pluie. Aujourd’hui c’est elle qui est tombée, ses éboulis sont mangés par buis et genêts et nul regard humain ne vient plus s’extasier sur les encadrements de fenêtres et cintre de porte en tuf toujours debout. Le tuf, seul minéral à grandir et pousser tel un être vivant.

Cette chapelle restaurée deviendra à son tour lieu où poser son sac et passer la nuit si l’envie de nature réclame plusieurs jours. Une source, plus suintante que coulante, naît à quelques encablures.
Aucun accès commode ne dessert plus la Chapelle, ni pédestre, encore moins carrossable. Comme il faudra bien acheminer les matériaux de reconstruction, ce premier chantier a surtout été consacré à ouvrir une allée depuis le dernier endroit accessible en pick-up, où nous posâmes le campement du chantier, jusqu’à la Chapelle. 800 m de maquis, évidemment mordant, de fouillis, d’obstacles de pins, souvent sylvestres et d’enrochements tourmenteurs de bas de caisse. Un seul juge pour valider la trajectoire : le tracteur de Romain. Romain, propriétaire de la parcelle où se prélasse la Chapelle St Sauveur. Romain fidèle compagnon des aventures du Jas Girard et grand saucissonnier devant l’éternel.
En plus d’ouvrir cet accès (presque abouti à la fin du chantier), 2 équipes se sont attelées, pour l’une à dégager la chapelle de ses outrages buissonniers (du buis donc) et l’autre à drainer l’éponge de la source dans une vasque empierrée rappelant la coquille du pèlerin.
A l’issue de 3 jours de combats épiques (aie ! Ouille!), heureusement nourris en bombances et ripailles, la troupe s’est retirée, abandonnant sur place bancs et tables fortement charpentés, héritage des largesses de la gruminette qui s’est à nouveau distinguée à son avantage.


De notre envoyé spécial en terres baronniennes,
Oscar, le tocard à bec jaune

Merci à Fabio pour ses dessins toujours inspirés et ses connaissances inépuisables en construction alternative, merci à Romain pour sa culture terrestre et son humanité, merci à Alexia pour son appui logistique et poétique, merci à Charline pour ses gourmandises, merci à Brigitte pour ses photographies d’exploratrice, merci à Denis et Alex pour leur amicale complicité, merci à tous les participants qui malgré toutes les embûches et les saillies cinglantes de mère nature n’ont jamais eut besoin de la pharmacie.



Ont participé à ce chantier : Fabio Jolivet, Marie Hirigoyen, Romain Lagier, Alexia Del Rosario, Claire Pierre, Denis Crabol, Brigitte Fort, Alex Rigat, Guillaume Llonch, Boris, Simon Del Spirito Santo, Méline et Stéphane, Lorène, William et Victoria.
Nous ont rendu visite et bu un coup : Léa et Nolwen, Lionel et Nathalie, Loïc et Youri et Basile, Miska, Alex, Nasza et leurs chevaux.

Coût du chantier : à venir            Financement : à venir       Nombre journées chantier : 37

Plusieurs chantiers viendront prendre la suite de celui-ci.

Le Château (15 au 22 avril 2022) - Retour de chantier

La cabane du Château est, via le Pas de Chabrinel, une des portes d’entrée (ou de sortie) des Hauts plateaux du Vercors. A notre première visite de chantier, avec Valentin - M. ONF - et Thibault - M. Tous à Poêle à l’initiative du projet de rénovation -, la cabane offrait 20 couchages en bas-flanc pour une simple table de 4 places pour les repas, une vilaine cheminée asthmatique, des murs plaqués bois recouvert de graffitis cracras et des fenêtres en plexiglas laissant filer les courants d'air. Rien de bien engageant donc.

A l’issue de 6 jours de chantier (15 au 22 avril 2022), animés par 29 adeptes de Tous à Poêle tout feu tout flamme, la cabane du château a changé d’époque : dotée d’un bon gros poêle Turbo (offert par une sympathisante de Grenoble) et d’un bûcher garni, d’un espace intérieur flanqué de 2 tables pour les repas et les soirées jeux, d’une étagère accueillant une batterie ménagère et un garde-manger où préserver ses victuailles, sans oublier le généreux bichonnage de Tous à Poêle : livre d’or, fil à linge, carte IGN personnalisée, patères, petite bibliothèque, peinture suédoise… La cabane du château offre à présent une ambiance chaleureuse garantissant le réconfort au randonneur par jour de pluie.

Merci à Thibault sans qui ce projet n’aurait pas vu le jour, merci à Eric pour le temps passé aux préparatifs en amont, merci à Sara l’artiste charpentière de Tous à Poêle pour ses œuvres, merci à Alexia sans qui Tous à Poêle ne serait qu’une coquille vide, merci à tous les participants émérites, fidèles, enthousiastes, vaillants, solidaires et toujours modestes, merci à Mme Gruminette - grâce et honneur lui soient rendus : tout le bois nécessaire aux mobilier et plancher ayant été débité sur place avec notre nouvelle scierie mobile dont l’efficacité dépassa nos espérances ! - et enfin merci à Valentin pour sa confiance et sa bonne volonté jamais prise en défaut.

La seule déconvenue du séjour fut de repartir sans savoir, malgré nos nombreuses sollicitations, l’origine du titre de noblesse de cette cabane du Château.

Oscar le Tocard à bec jaune

Post-scriptum : voici le message laissé par Pierric sur le livre d’or du site de Tous à Poêle quelques jours après le chantier : « J’ai découvert aujourd’hui (le 29/4) la cabane du Château de Romeyer nouvelle version suite à votre passage, c’est super ! Chaleureux, cosy, on se croirait à la maison. Quel joli travail ! Franchement Bravo et Merci ! »


Ont participé à ce chantier : Thibault Berlingen, Eric Andries, Alexia Del Rosario, Sara Olgiati, Gilles Descottes, Thierry Morne, Mathias Meignan, Mathieu Dumont, Flora Pérez, Léo Michard, Caroline Mas et Jérôme de Romeyer, Benoit Lautier, Omar Laraqui, Francis Lefranc, Adrien Vanderlynden, Julie Ruch, Rose Chassouant, Mathias Lieutaud, Chloé Dour, Clément Bonnisseau et Gaëlle, Stéphanie Monciau, Quentin Pageot, Etienne Dal, Damien Lussiana, Anne Colomp, Méline Mathez, Oscar Macaigne


Côut du chantier : à venir    Financement : à venir    Nombre journées chantier : 106


Une seconde tranche de travaux est prévue en 2023 pour la réalisation de toilettes sèches.

 

Encore un peu de patience pour découvrir les photos du chantier !

Le chantier Tous à Poêle selon Benoît ...